MON BUREAU
Dire que pendant le confinement Paris était merveilleursement baignée de lumière, accompagnée d'un soleil insolent, je brûlais l'après-midi sur mon tout-petit-riquiqui balcon de 54cm de large allongée dans mon transat, (en contrebas les voisins ont tous un jardin, je devais être tellement ridicule !!) alors qu'a contrario ce mois de juin est tout pourri. Il fait un temps de chien, un temps à rester sous la couette comme disait l'autre. J'ai déjà pris une saucée monstrueuse ce matin en avalant mes 8kms à Véllib pour rejoindre mon bureau, insultée deux fois au passage par une piétonne mal embouchée et un ovni juché sur sa trotinette qui klaxonnait comme un dingue derrière moi, vu ma lenteur, et moi qui en bavait pour remonter la piste cyclable du boulevard Blanqui depuis Glacière, les quadriceps qui brûlaient, les lunettes embuées, il a failli m'arracher un doigt ce couillon quand j'ai levé la main gauche pour lui demander de se calmer. Bref, arrivée au bureau ressemblant à un chien mouillé, sans l'odeur, j'ai terminé de bricoler deux-trois trucs pour finir la déco du bureau
La branche provient d'une randonnée dans les Hautes-Pyrénées, Cauterets ou Gavarnie, que j'ai remontée à Paris et que j'utilise à toutes les sauces, que l'on peut recycler à l'envi.
Je viens de modifier la partie ventrale qui ne me plaisait pas, trop bizarre...
et apporter de la couleur et beaucoup d'ailleurs, d'exotisme. Pour faire un pied-de-nez à ce Paris gris souris. Mais on ne va pas se laisser faire, on vient de vivre le pire....
Vestige des mes nombreuses ampoules à filaments, les plus "dodues" devenant rares...
J'ai emprunté quelques motifs à la mosquée Hassan II, sublime comme tant d'autres d'ailleurs... Un savoir-faire incroyable qui m'émerveille.